Le crépi est un revêtement de choix pour décorer de façon élégante un mur extérieur en parpaings ou en béton. Mais en plus de représenter l’aspect extérieur de l’habitation, il doit aussi présenter des qualités techniques pour bien résister dans le temps. La difficulté de cette tâche dépend à la fois de la finition souhaitée et de l’état du support. Quoi qu’il en soit, entre nettoyage, protection et application, la réalisation d’un crépi demande inévitablement du temps et un certain coup de main.
Tout d’abord, il est important de rappeler que ce type de chantier nécessite de déposer une déclaration de travaux en mairie.
Ensuite, il est important choisir le crépi en fonction du revêtement et l’état de la façade et la région d’habitation :
- le crépi acrylique : adapté aux façades en bon état, il est résistant, économique et se nettoie à l’eau.
- le crépi pliolite : de très bonne qualité, il convient aux façades abîmées et humides. Il est très résistant et se nettoie seul à l’eau de pluie.
- le crépi élastique : pratique, il permet de couvrir les fissures des façades micro fissurées.
- le crépi siloxane : recommandé dans les régions au climat extrême, il résiste aussi bien aux températures élevées que froides.
Et puis, pour réaliser un crépi dans de bonnes conditions, il faut préparer le chantier.
Pour cela, le plus pratique est d’utiliser des bâches pour protéger le sol et masquer les ouvertures. Il faut ensuite nettoyez le mur au nettoyeur haute pression afin qu’il soit bien propre et lisse. Il ne faut pas hésiter à brosser les zones abîmées et combler toutes les fentes et autres fissures.
Il est ensuite recommandé d’appliquer un produit anti-mousse ou une sous-couche d’approche qui permettra à la véritable couche de mieux s’accrocher au support.
On peut alors passer aux 3 possibilités d’application, en rappelant qu’il faut impérativement travailler par beau temps :
1. crépir au rouleau : le rouleau se passe du haut vers le bas par bandes parallèles sur une première couche de 2 mm d’épaisseur. On passe ensuite un rouleau de finition de type ‘grain fin’ ou ‘nid d’abeilles’ en l’appliquant de bas en haut.
2. crépir à la taloche : on applique une couche de crépi toujours sur 2 mm d’épaisseur sur une surface de 1m50 par 1m50 environ, puis on passe la taloche en mouvements circulaires pour donner un effet.
3. crépir par projection : on utilise une machine spéciale qui projette le crépi sur le mur. Cette solution appelée ‘enduit tyrolien’ est la plus économique et certainement la plus simple. Le crépi peut ensuite être laissé en l’état ou même écrasé à la taloche.
Et pour finir, attention à bien respecter un temps de séchage de 2 jours avant de fixer d’éventuels éléments décoratifs.
En conclusion, nul doute que pour homogénéiser le grain, l’égaliser et réaliser un crépi parfait, mieux vaut réserver ce travail à un maçon expérimenté.
