

Les rayons du soleil vont donc venir frapper la surface des capteurs thermiques qui emmagasinent cette énergie solaire dans un matériau absorbant dans lequel circule un fluide caloporteur. Dans le cas d’un système solaire combiné, ce dernier ainsi chauffé va aller transmettre cette chaleur à un échangeur thermique pour chauffer l’eau d’un réservoir et repartir vers les capteurs. L’eau du réservoir alimente alors le système de chauffage et produit l’eau chaude sanitaire. Dans le cas d’un système direct comme le plancher solaire très répandu en France, le liquide caloporteur passe directement dans la dalle qui transmet la chaleur à la pièce et repart vers les capteurs ; un circuit de dérivation peut parallèlement produire l’eau chaude sanitaire.
Dans le cadre d’une nouvelle construction ou d’une rénovation de toiture, de plancher ou des deux, ces systèmes peuvent permettre de faire des économies substantielles de chauffage mais conviennent mieux aux régions bien ensoleillées, même froides, où ils gagnent en efficacité.
Alors avant d’opter pour ce type de chauffage, il est donc indispensable de vérifier l’adéquation entre besoins et ensoleillement pour déterminer la productivité des capteurs, en considérant qu’avec 1 m2 de capteurs, il est possible de chauffer une surface de 7 à 10 m2.
Concernant le coût, il faut compter environ 1 000 € par m2 pour des panneaux solaires thermiques, et pour un système solaire combiné, il faut prévoir d’installer 10 à 20 m2 de capteurs.
Il existe plusieurs types de capteurs thermiques, les principaux étant les capteurs plans à liquide avec ou sans vitrage, ou les capteurs à tube sous vide, et le choix se fait en fonction des conditions climatiques et de la température souhaitée de l’eau chaude. De plus, ils doivent de préférence être placés en hauteur pour mieux capter l'énergie solaire émise. La toiture doit donc être bien orientée et aucun obstacle ne doit créer de l’ombre.
Il ne faut pas non plus oublier d’intégrer l’aspect esthétique dans le projet d’implantation des panneaux solaires et de consulter les éventuelles dispositions d’urbanisme de la commune.