Avant de vous lancer dans des travaux verts, sachez que l’Etat et les banques prévoient plusieurs aides intéressantes : l’éco-prêt à taux zéro (éco PTZ) et le crédit d’impôt développement duable. Bien que les aides se révèlent très avantageuses, elles présentent néanmoins certaines conditions d’acceptation, liées à la fois au montant et à la nature des travaux, et aux conditions de prêt.
L’éco prêt à taux zéro ou éco-PTZ
L’éco prêt à taux zéro est accordé par la plupart des banques. Accessible à tous les foyers, modestes ou aisés, l’éco-PTZ est sans conditions de ressources. Pour en bénéficier, vous devez au préalable demander un devis des travaux précis à un professionnel. L’éco PTZ ne sera en effet accordé que pour des travaux réalisés par des professionnels. Ce prêt est valable pour les résidences construites avant le 1er janvier 1990. Le montant maximal de l’éco-prêt à taux zéro s’élève à 20.000 € remboursables sur dix à quinze ans pour deux travaux. Vous pouvez toutefois emprunter jusqu’à 30.000 € si vous réalisez trois travaux. L’éco-PTZ est accordé pour des travaux bien précis : isolation de toiture, changement ou isolation de fenêtres, isolation de murs, travaux de chauffage ou d’eau chaude. Les travaux doivent être faits dans les deux années qui suivent l’accord du prêt.
Le crédit d’impôt développement durable
Un crédit d’impôt est accessible pour des travaux écologiques jusqu’au 31 décembre 2012, comme par exemple l'installation de panneaux solaires. Ce remboursement à taux variable est proposé selon les travaux entrepris par les foyers imposables ou non imposables. Le remboursement est calculé uniquement sur le prix d’achat du matériel, la main d’œuvre n’entrant pas en compte. Propriétaire ou locataire, vous pouvez bénéficier de cette aide uniquement dans votre résidence principale. Le crédit d’impôt est plafonné à 8 000 € par personne avec un supplément de 400 € par personne à charge ou de 200 € en cas de garde partagée. Ce crédit d’impôt est cumulable avec un éco PTZ accordé avant le 31 décembre 2010 si le revenu fiscal du foyer est inférieur à 45 000 €.
